J’ai cassé la vitre de mon téléphone. Que faire ? L’amener chez Maclinic ? Excellente idée ! Maclinic remplace votre affichage dans l’heure. Mais où Maclinic trouve votre nouvel affichage ?
Cette vitre provient des mêmes usines qui fabriquent les vitres d’origine Apple. A ce titre, elle est en tout point de vue identique à l’ancienne : mêmes matériaux, même qualité. Pourtant, ce n’est pas Apple, mais des vendeurs périphériques qui fournissent Maclinic. Pourquoi ? Car Apple ne fournit pas de pièces détachées de ses appareils.
Logique, nous direz-vous. Vous n’iriez pas chez un pâtissier acheter du sucre ; pas plus qu’un mécanicien ne vend ses outils.
Pourtant, voilà quelques mois que plusieurs États américains remettent ce principe en question par le biais d’un projet de loi intitulé « Right to Repair ». Si elle est adoptée, elle imposera aux grands constructeurs électroniques de fournir à qui le souhaite des pièces détachées, des outils et des tutoriaux.
A quelle fin ?
Éviter les monopoles, laisser une chance aux plus petits de vivre, encourager le public à réparer plutôt qu’à jeter, mais aussi (et surtout), pousser les géants de l’industrie électronique à se repenser sur le plan écologique. Car un géant qui accepte qu’on le répare, c’est un géant qui se tourne vers la décroissance.
Le droit à la réparation, c’est quoi ? C’est peut-être un pas de plus vers une utilisation éco-responsable de l’électronique à l’échelle globale.
Sources (20.04.18):